Plusieurs organisations internationales, dont l’UIA-IROL, ont adressé une lettre au Président colombien, Iván Duque, et au Procureur général de la Colombie, Francisco Barbosa, pour exprimer leur préoccupation au sujet des allégations de surveillance illégale qui aurait été menée par l’État colombien sur au moins 130 personnes. Parmi elles, des avocats du Collectif José Alvear Restrepo (Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo - CCAJAR), des avocats de la Commission Inter-Eglise Justice et Paix (Comisión Intereclesial Justicia y Paz - CIJP); et d'autres défenseurs des droits humains tels que Luz Marina Cuchumbé et Jani Silva.
Selon des informations publiées dans le magazine Semana, les mesures à l’encontre des avocats et défenseurs feraient partie d'un programme de surveillance de masse mis en place par l'armée nationale colombienne entre février et décembre 2019.