Du drame du Rana Plaza à aujourd’hui : quelles responsabilités civile et pénale pour les entreprises du secteur textile ?
En 2013, près de deux années après l’approbation des Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, le drame du Rana Plaza au Bangladesh avait mis en évidence les graves défaillances des multinationales en matière de respect des droits humains dans le secteur du textile et contribué à une prise de conscience mondiale sur la question.Plus de dix ans après cette tragédie, la session de travail permettra de dresser un état des lieux des obligations des entreprises du secteur textile en matière de respect des droits des travailleurs et du droit à un environnement propre, sain et durable des communautés locales.
Lors de la session, seront ainsi évoqués les bonnes et mauvaises pratiques des entreprises de l’industrie de la mode  (ex. : « fast fashion » c/ production durable et responsable); le cadre juridique mis en place pour prévenir et réparer les atteintes aux droits humains (ex. : législations nationales sur le devoir de vigilance, directives et régulations européennes, loi et résolutions sur le travail forcé de la population Ouïghoure, etc.) ; les initiatives développées par diverses entités visant à obtenir un engagement fort et réel des entreprises en la matière ; ainsi que les différentes procédures engagées au civil et au pénal contre les entreprises du secteur textile au niveau mondial.